La sonde européenne, dédiée à l’étude de l’atmosphère de Vénus, a passé avec succès ses derniers tests fonctionnels. Elle se trouve désormais sur le cosmodrome de Baïkonour d’où elle sera lancée en octobre prochain sur Soyuz-Fregat.
Des tests fonctionnels passés avec succès
La sonde Venus Express vient de terminer sa période de développement et d’intégration chez Intespace à Toulouse. Elle a également subi depuis octobre 2004 tous les essais fonctionnels nécessaires. Vérifications de tous les systèmes, résistance aux vibrations et au bruit, tests thermiques…
La sonde doit non seulement supporter de nombreuses contraintes lors du lancement, mais elle doit également s’accomoder des forts écarts de températures, très basses dans l’espace et très élevées autour de Vénus en raison de la proximité du Soleil.
Les essais terminés,
la sonde a été envoyée sur son site de lancement à Baïkonour (Kazakhstan), d’où elle devrait décoller en octobre prochain. Elle sera envoyée vers Vénus par le lanceur russe Soyuz-Fregat. Elle rejoindra Vénus en 153 jours, auxquels s’ajoutent 5 jours de mise en orbite autour de la planète.
Etudier l’atmosphère de Vénus pour le compte de l’Europe
Venus Express est la 1ère sonde spatiale européenne dédiée à l’observation à distance de Vénus. La sonde gravitera autour de la planète sur une orbite quasi polaire, entre 250 et 66 000 km d’altitude. Durant 2 jours vénusiens (qui équivalent à 500 jours terrestres), Venus Express doit analyser l’atmosphère, l’ionosphère, et les activités volcaniques de la planète.
Le CNES contribue cette mission européenne par sa participation à 3 expériences scientifiques. Les spectromètres Virtis1 et Spicav2 étudieront l’atmosphère et l’analyseur de plasma Aspera-43 l’environnement ionisé de la planète.
Le projet Venus Express a été développé très rapidement, soit en 4 ans. Le projet de la mission Venus Express est né en 2001 d’après l’exemple de la mission Mars Express dont Venus Express réutilise certains sous-systèmes. La construction de la sonde a été confiée à EADS Astrium dès octobre 2002 pour le compte de l’Esa.