Exploration de Vénus : un bref aperçu
L'exploration de Vénus s'est révélée être la plus difficile. En effet, les conditions effroyables qui règnent à l'intérieur interdisent toute mesure dans certaines conditions. Malgré cela, certaines sondes ont pu pénétrer à l'intérieur de l'atmosphère (comme la sonde soviétique Vénéra 5) mais pendant une durée limitée.
Les informations ainsi obtenues ont cependant augmenté considérablement nos connaissances sur Vénus (par exemple l'analyse du sol ne pouvait être faite que de cette manière).
Vénus vue par la sonde Galileo (crédit : Calvin J. Hamilton)
Une autre méthode est d’étudier Vénus à partir d'une mise en orbite. Ce fut le cas de la sonde américaine
Magellan qui a constitué une étape fondamentale dans la connaissance du relief de Vénus (évidemment l'observation de la planète depuis la Terre est partielle et imprécise).
Pourtant, pour chacune des deux solutions, le meilleur moyen de récolter des informations fut le radar. En effet, ces données permettent, de part leurs propriétés physiques, d'obtenir des informations sur la rugosité des matériaux, leurs propriétés physiques et chimiques... et évidemment la géométrie des lieux (même si ces dernières données ne sont pas toujours aussi précises qu'on le voudrait avec les ondes radars).
Note: une sonde met environ 6 mois pour atteindre Vénus
Le sol de vénus photographié par la sonde Venera 13
Au total ce sont les
Soviétiques qui détiennent le record de sondes envoyées vers Vénus, principalement avec les Vénéra ; mais avec la série d'échecs du début des années 60 a limité la récupération de données. Ce sont ainsi les
Américains qui sont à l'origine des principales connaissances de la planète.